Traditionnellement, le La législation nautique espagnole évolue à un rythme forcé, comme le faisaient les pratiques de navigation : jusqu'à il y a quelques années, la loi ne prévoyait pas la navigation de plaisance, ce type de bateaux devait donc être régi par les règles classiques du droit maritime. Heureusement, la réglementation relative aux bateaux de plaisance a été mise à jour ces dernières années.
Quelles sont les réglementations les plus pertinentes dans le nautisme ?
La voile de loisir est régie par le mandat de la Loi 14/2014 du 24 juillet sur la navigation maritime, dont l’intention est de « surmonter les contradictions entre les différentes conventions internationales en vigueur en Espagne et les réglementations dispersées qui réglementent cette matière ». C'est-à-dire que la norme elle-même, dans son préambule, inclut la disparité des critères normatifs applicables jusqu'alors à la navigation de plaisance.
Outre la règle générale, de nombreux D'autres aspects ont ensuite été réglementés par arrêté royal, comme les qualifications nautiques (utilisation des skis nautiques, obtention du PER ou réglementation des qualifications professionnelles de la marine marchande); le repérage, l'enregistrement et l'expédition, ainsi que l'obligation de souscrire une assurance responsabilité civile obligatoire.
Quand la nouvelle législation est-elle entrée en vigueur ?
Bien que la loi sur la navigation maritime, comme nous l'avons déjà mentionné, ait été approuvée en 2014, la dernière mise à jour de la réglementation a eu lieu avec l'entrée en vigueur de la Décret royal 339/2021, faisant référence aux équipements de sécurité obligatoires et à la prévention de la pollution des bateaux de plaisance.
Cette norme abroge les mandats de l'Ordonnance FOM/1144/2003, 17 ans, et qui a déterminé à la fois le Équipement de sécurité obligatoire sur les bateaux de plaisance comme des critères obsolètes de prévention de la pollution.
Obligations en matière de sécurité et de sauvetage
La réglementation établit de nouvelles obligations en matière de sécurité, dont la principale est la obligation du propriétaire de maintenir en parfait état le matériel de sauvetage, les moyens d'écopage et le matériel de lutte contre l'incendie, ainsi que de prendre la responsabilité de garantir que le nombre maximum de personnes autorisées à bord ne soit jamais dépassé.
Au sein des équipements mentionnés dans le règlement se trouvent les équipement de sauvetage (gilets, cerceaux et radeaux), ainsi que les signaux de détresse, signaux acoustiques, feux, amarres ou tout autre système jugé nécessaire.
Pollution
La réglementation de la pollution concerne notamment traitement des eaux sales sur les navires, et établit que les bateaux de plaisance ne peuvent jamais les rejeter à la mer, sauf s'ils se trouvent à une distance supérieure à 3 milles marins de la côte ou si le rejet s'effectue en dehors de la zone 7 et en utilisant une installation de traitement des eaux usées spécifique.
D'ailleurs, le la règle prévoit certaines exceptions, dont l'objectif est de garantir la sécurité du navire et de ses passagers et de résoudre d'éventuelles situations de panne, en prenant toujours des précautions raisonnables.
Domaine d'application
La nouvelle réglementation ne concerne pas seulement les navires battant pavillon espagnol, mais son champ d'application s'étend également aux tout navire battant pavillon étranger dont le port d'attache est espagnol ou dont le propriétaire réside en Espagne. L'objectif est ainsi d'empêcher l'immatriculation des bateaux de plaisance dans des pays dotés d'une législation plus clémente en matière de pollution.
Immatriculation du navire
C'est un nouveau record qui regroupe les immatriculations de bateaux de plaisance et de motos nautiques, unifiant tout en un seul endroit.
Bateaux abandonnés
L'abandon des bateaux est traditionnellement un problème pour les clubs nautiques ; avec la nouvelle norme, ce sera possibilité de vendre des bateaux de plaisance abandonnés en créant un dossier notarié.
Assurance de responsabilité civile
De la même manière que pour les véhicules, avec la nouvelle norme, il est obligatoire d'avoir une assurance responsabilité civile avec une couverture pour les dommages corporels et matériels aux tiers.
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Régime de sanctions
La loi classe les infractions, selon leur importance, comme mineures, graves ou très graves, et prévoit des amendes différentes pour chacune d'entre elles, selon l'importance de l'infraction :
- Infractions mineures: entre autres, pollution du milieu marin, manque de documentation nécessaire à bord, ou encore non-respect des instructions du skipper ou du capitaine du navire. Ils peuvent entraîner des amendes de jusqu'à 60 000 euros.
- Violations graves: sont considérés comme ceux qui causent à un tiers une perte de travail ou des dommages matériels allant jusqu'à 6 000 euros, ainsi que la conduite d'un navire non immatriculé, l'exécution de manœuvres mettant en danger la sécurité du navire, l'utilisation inappropriée d'équipements radio, le double pavillon. ou ne disposent pas d'une assurance responsabilité civile obligatoire. Les infractions graves pourront être sanctionnées par des amendes de jusqu'à 120 000 euros.
- Des violations très graves: cela comprendrait le fait de mettre des personnes en danger, le capitaine étant sous l'influence de drogues ou d'alcool, de refuser l'obligation de porter assistance, de falsifier des documents exigés par l'Autorité Maritime ou de contaminer le milieu marin et les amendes liées à ces infractions. Ils peuvent atteindre 3 millions d'euros.